Krohm (Etats-Unis) ~ The Haunting Presence
Blood Red Throne (Norvège) ~ Come Death
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Ensemble détruisons toute forme de religion, cet abrutissement de l'humain !
Votre hôte, Cruentus.
Nuclear Blast Records (24 Août 2007)
Oh oui, vous n'avez pas les yeux qui piquent, c'est bien le nouvel album de ces monstres sacrés du Death US ! Et croyez-moi, malgré les années et ici même avec ce dixième (!) album, le groupe revient plus fort que jamais pour vous exploser le scalp !
L'album commence plutôt mélodiquement mais ce n'est que le premier riff car le second est déjà bien plus rapide en mid-tempo pour plonger juste après avec un riff Death/Thrash violent qui mène à un blast et voilà la plaque lancée avec son lot de roulements à la double et tout s'enchaîne magnifiquement pour nous éclater les neurones, on en prend pour son grade ! Rien que la plage numéro deux (Culture of Blood) est une vraie baffe dès le début !
Beaucoup d'énergie donc, et on retrouve sur ce CD ce qui a fait le bonheur des nombreux fans ces dernières années. Le son est monstrueusement puissant. Ces gars savent s'entourer quand il est temps d'avoir une production qui déboulonne... La batterie (jouée ici par Dave Culross qui avait joué sur le Despise The Sun de Suffocation) est très claire avec des sons bien ronds mais ne tire pas sur le trop aigu comme on l'entend beaucoup pour le moment dans les réalisations de Brutal Death. Les grattes sonnent toujours aussi Death mais le son est soigné et fort personnel, grave mais aussi aigu pour apporter beaucoup de clarté dans les parties Thrash ou très rapides. Les leads sont très bons et soignés. De même pour la basse qui remplit parfaitement sa fonction de soutien à cet édifice énorme. Le chant de Brett Hoffman est toujours aussi personnel et ne tombe jamais dans aucun cliché, il est égal à lui-même, excellent !
Un incontournable album de Death/Thrash donc qui ravira les anciens fans comme les nouveaux et qui bottera le cul des autres !
L'album sera distribué chez nous par Massacre Records en accord avec Nuclear Blast Europe.
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Totalrust Music / Ostra Records (10 Juillet 2007)
Pochette du CD Pochette du LP
Eh bien oui, oui, j'ai une galette de Doom suprême à proposer aujourd'hui. Une heureuse découverte à impérativement partager avec vous. Cet album d'à peu près 80 minutes, et issu de notre pays voisin bien membré question metal, est une véritable merveille de torture de l'esprit ! Le style du groupe est absolument inscrit dans un Doom très lent et parfaitement maîtrisé offrant à l'auditeur des ambiances froides et d'une noirceur à vous faire dresser les poils de l'échine dorsale, je vous le dit !
Il n'y a ici aucune intention de faire dans le tendre et le gentil mais dans le sombre et le macabre, vous n'y trouverez aucune voix en chant clair, pas de synthétiseur. Juste de la pédale wah-wah à la rigueur mais surtout une disto monumentale. Le son global de l'album est à la hauteur d'une telle réalisation, une batterie très bien enregistrée avec ce qu'il faut de réverb, excellent ! Les vocaux sont criards et semblant provenir de ma cave mais sans être stridents. Passant de timbres aigus à graves afin de suivre la composition au fil des plages, vraiment très bien travaillé !
Le groupe décrit lui-même son style comme étant du "ultra-sick doom" ce qui selon moi résume fort bien les choses puisque c'est du Doom avec des accents Black, Death et Funeral. Ils décrivent eux mêmes leurs influences comme provenant de Bethlehem, Thergothon, Thorr's Hammer et Worship (un gage d'extrême qualité).
Leur première réalisation est toujours disponible en commande via le site internet du groupe.
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Totalrust Music
Ostra records
Candlelight Records / Nocturnal Art Productions (27 Août 2007)
Je ne vous cache pas que j'attendais ce nouvel album avec beaucoup d'impatience ! Après un "Welcome to the Battlefield" absolument époustouflant, l'arrivée de ce nouveau massacre m'a fait l'effet d'un fouet !
Pour commencer, on n'a droit à aucun compromis, l'intro ne dure que 7 secondes et nous voilà partis pour à peu près trois quarts d'heure de pure violence. On retrouve vraiment sur cet opus la même créativité que sur le précédent, toujours autant d'énergie et de vigueur. Le son a quelque peu évolué, un peu plus chaud et très puissant quoi qu'un peu plus sale, ce qui lui donne un aspect urbain. La batterie a dès les premières notes le même son que celle du premier album de Confessor, bon bon bon, ça ! Je dirais qu'il y a légèrement plus de riffs black sur celui-ci mais on reste certes dans un album de metal extrême très moderne avec aussi des riffs très death metal, du blast, de la double, tout se mixe à merveille et l'ensemble est très varié.
A savoir également que le batteur du groupe est plutôt prolifique et je n'hésite pas à vous conseiller d'écouter les autres groupes de ce musicien génial (surtout Sanctification & Aeon !) qui de plus vient d'intégrer les rangs de Dark Funeral !
Alors pour une musique qui mange bien le cerveau, je vous conseille fortement de dégotter cette pièce d'une force rare !
Termo Records (11 Juin 2007)
Eh bien mes amis, voilà bien longtemps que je n'avais entendu une plaque aussi enivrante ! Je retrouve dans cet enregistrement bon nombre des vibrations qui nous ont plus au milieu des 90's lorsque nous écoutions Limbonic Art ou le premier Arcturus !
L'intro (digne de Danny Elfman !) nous plonge directement dans un monde fait de grandeur, de décadence et de malice ! Pour juste après nous projeter tout droit dans l'album à peine préparés et là c'est la grande baffe de haut en bas qui nous tombe en travers de la face ! Un son à couper le souffle, une musique dense, remplie de petites subtilités qui nous attirent irrémediablement à en vouloir plus. De l'excellent Black Symphonique complet et pas du tout rébarbatif ni romantico-gnangnan.
Je trouve que le groupe réussit là où Dimmu Borgir n'arrive plus à s'aventurer, dans l'ingéniosité et la profondeur !
Quand en plus on sait que c'est un album pour lequel il y a eu 5 à 6 ans de travail, je trouve que le résultat est tout-à-fait là. Mais le principal protagoniste Lars Fredrik Froislie a su s'entourer de musiciens chevronnés pour l'accompagner dans sa réalisation. En effet, on y retrouve des membres d'Urgehal comme Trondr Nefas (aussi ex-Kvist!) ou Uruz (également dans Shining) ainsi que des membres d'Ásmegin, c'est pourquoi on y retrouve de la flute, du violon, du saxophone mais aussi une subtile utilisation des fameux Moog, Mellotron M400, etc.
Un album donc fortement conseillé si vous aimez les oeuvres de Limbonic Art, d'Arcturus, des derniers Emperor ou encore de Dødheimsgard !
Les premiers pas s'étant relativement bien déroulés, je suis à présent en mesure de me lancer dans la rédaction de quelques chroniques...
Ne me tenez pas trop rigueur de mes premières tribulations de néophyte, je vous en serai gré !
Merci !
Sur ce, bonne lecture !
